Les RUES DE SAINT-SAUVEUR
Le patrimoine de Saint-Sauveur d’Aunis
Rue de Ligoure
Au temps jadis, la commune de Saint-Sauveur s’appelle Ligoure
C’est en 979 que le comte Guillaume de Poitiers – à l’approche de l’an 1000 – donne à l’Abbaye de Noaillé en Poitou la paroisse de Ligoure et des terres alentours. Au cours des siècles, Saint-Sauveur de Noaillé va vivre jusqu’à la Révolution Française sous la protection de cette abbaye bénédictine lointaine.
Mais naitra de la proximité de Noaillé d’Aunis une confusion en forme d’homonymie puisque Saint-Sauveur de Noaillé (en Poitou) se transforma progressivement en Saint-Sauveur de Nuaillé (d’Aunis).
En vérité plus personne ne connaissait réellement l’origine du nom du village. Ce n’est qu’avant la deuxième Guerre Mondiale qu’apparaitra le nom de Saint-Sauveur d’Aunis à la demande du Conseil Municipal de l’époque.
Rue de Port-Bertrand
Rue du Colombier et rue de la Prée
S’enchevêtrent perpendiculairement aux rues principales des ruelles et quèreux très caractéristiques du patrimoine bâti local. En fait chaque maison est habitée au siècle dernier dans des conditions quelquefois précaires. Habitent la commune, des employés de maison, des domestiques agricoles et des petits artisans originaires du Massif Central (maçons, ferblantiers, bourrreliers, tonneliers, penduliers…etc) qui installèrent leurs ateliers et leurs choppes.
La Rue de Port Bertrand est actuellement un petit village de la commune situés aux confins du marais. Au Moyen-Age y débarqua Bertrand Dugesclin et ses troupes. Le Colombier et la Prée sont des lieux-dits dans la campagne
environnante.
Rue du 8 mai 1945
Le Centre Rencontre est un vaste ensemble fonctionnel de travail et de réunions, habilement restauré à partir d’anciennes écuries en ruines.
Ce bâtiment imposant témoigne de la prospérité ancienne de Saint-Sauveur liée au commerce des chevaux. Les éleveurs et marchands de la commune achetaient leurs bêtes jusqu’en Russie et pourvoyaient l’Armée sous le Second-Empire.
Rue de la Charre
La Charre est un ruisseau qui traverse les jardins et le bourg de la commune. Il aboutit dans le Curé, petite rivière qui prend sa source à Curé (commune de Saint-Georges du Bois) et qui se jette dans la Baie de l’Aiguillon. Vous noterez sur le parcours des maisons bourgeoises des anciens chais et curies. Prospérité passée de Saint-Sauveur avec le commerce des chevaux, donc mais encore avec le négoce du vin et des alcools acheminés en barriques par la Gare, route proche).
La Vigne particulièrement répandue a été décimée par le phylooxéra et les exploitations agricoles ont été ruinées pour la plupart. Rien n’y fit en vérité pour endiguer cette maladie contagieuse pas même l’édification aux frais des habitants de la charmante chapelle des champs à un kilomètre du bourg, route de Rioux. Dès lors, des vendéens prirent en main et orientèrent l’économie agricole vers la polyculture et l’élevage. Se mettent alors en place à Surgères puis dans tout l’Aunis (à Saint-Jean de Liversay en 1891) les coopératives laitières dont la production est toujours l’un des fleurons gastronomique de Charentes-Poitou.
Rue de Saintonge
La Saintonge (capitale Saintes) et l’Aunis (capitale La Rochelle) sont les deux provinces qui forment conjointement le département de la Charente-Maritime. De part et d’autre de la Rue de Ligoure, chaque direction est ainsi marquée, l’Aunis à l’Ouest, la Saintonge au Sud. Dans cette rue, à gauche devant une maison autrefois siège d’une entreprise d’avant garde – cycles « La Roulante », gaz « Carmien », garage et tissus.
Le promoteur de cette maison, Fernand Briand, instroduisit le premier cinéma dans le village et trouvera la mort en automobile en dévalant la Butte des Moindreaux à la vitesse incroyable de 30 kms/heure. Sur un fronton en face, vous pourrez lire et vous inspirer de sa devise : « Bien faire et laisser dire ».
Rue de Bourgogne
Ce secteur découpé de petits jardins est aussi baptisé »La Gatinelle » par analogie avec les paysages bordés de haies de la Gâtine voisine. Aujourd’hui encore, ces jardins proximité du bourg sont cultivés.
Ils constituent un lieu d’échanges et de discussions souvent animées.